Fonderie : Un Savoir faire immuable depuis des milliers d’années.
Le bronze en tant que sculpture existe depuis des milliers d’années et son procédé de fabrication n’a quasiment pas changé depuis.
Le bronze en tant que sculpture existe depuis des milliers d’années et son procédé de fabrication n’a quasiment pas changé depuis.
Sylvie Mangaud crée sa sculpture à partir de la cire, du plâtre ou de la terre.
Pour pouvoir tirer une cire et passer à la fonte et pour ensuite dupliquer la pièce plusieurs fois un moule est fait en élastomère. Il peut se composer parfois en plusieurs pièces en fonction de la taille et des vides de la sculpture. Le but est d’en faire une série.
Ensuite elle fait couler une cire sur le moule en elastomère et faire les retouches nécessaires pour qu’un système d’alimentation et d’évacuation permette au bronze en fusion de remplacer l’air et le gaz.
La cire est mise dans un moule réfractaire avec des évants pour ne pas avoir de bulle d’air que l’on dépose ensuite dans un four. La cire va fondre et laisser la place au bronze en fusion. C’est la phase la plus spectaculaire du travail du fondeur. Dans le moule réfractaire vidé de sa cire lors de la cuisson, le bronze en fusion est coulé.
Le ciseleur coupe les évants, soude les différentes parties si besoin et fait les finitions. La ciselure demande beaucoup d’habileté. Elle doit enlever les imperfections dues à la fonte. Sylvie Mangaud vérifie à ce stade que le modèle original est bien respecté.
A l’aide d’un chalumeau, le patineur applique à chaud différents acides et pigments sur la sculpture qui permettent d’atteindre les couleurs souhaitées. Par la suite, c’est l’oxydation qui donne au métal sa patine.